Continuons donc à remonter le fil des meilleurs albums de l’année avec, à la 8e place, un habitué des sommets – j’ai nommé Ludovico Einaudi.
Les illuminés qui espèrent toujours voir le compositeur italien Ludovico Einaudi pondre un mauvais album se sont déjà évanouis, ratatinés au sol, piétinés comme de la glaise, l’éternelle impatience les ayant finalement achevés. « In A Time Lapse », 12e (déjà !) production du – osons le terme – vénérable musicien, fait en effet partie de ses meilleures livraisons jusqu’à ce jour.
Moins électronique que le précédent « Nightbook », parfois aussi stupéfiant que le terrifiant « Divenire », ce travail de synthèse et de réflexion sur le temps paraîtra probablement trop simpliste, voire trop romantique, à certains rabats-joie enfermés dans une cage abstraite. Même si ce type de critique ne serait pas forcément infondée, elle n’en serait pourtant que plus injuste pour cet ensemble à la fois brillant et cohérent, plus empreint de complexité qu’il n’en a de prime abord l’air. La glaise, elle, continue d’être foulée par une infinité de pieds.
> #01 : Boards of Canada – Tomorrow’s Harvest.
> #02 : Sebastian Plano – Impetus.
> #04 : Lubomyr Melnyk – Corollaries.
> #05 : Aufgang – Istiklaliya.
> #06 : Greg Haines – Where We Were.
> #07 : Eluvium – Nightmare Ending.
> #08 : Ludovico Einaudi – In A Time Lapse.
> #12 : Woodkid – The Golden Age.
> #13 : Goldfrapp – Tales of Us.
> #15 : Arcade Fire – Reflektor.
> #16 : M83 – Les Rencontres d’après Minuit (OST).
> #17 : Bibio – Silver Wilkinson.
> #18 : Jóhann Jóhannsson – Prisoners (OST).
> #19 : Marcel Dettmann – Dettmann II.
> #20 : Benoît Pioulard – Hymnal.
> Retrouvez la liste des meilleurs albums de 2012, de 2011 et même de 2010.