Suite de mon classement des vingt meilleurs albums de l’année 2012, cet espèce de calendrier de l’Avent sonore garanti sans conservateurs (enfin, sans faute de goût et sans accent dubstep).
A l’instar de Balmorhea et de Sigur Rós lors des précédents dévoilements de mon « Top Album 2012 », Valgeir Sigurðsson constituait un candidat évident pour, au pire, un Top 5. A l’instar de Balmorhea et de Sigur Rós, son dernier album m’a toutefois quelque peu réfréné dans mon euphorie.
Après un « Draumaladið » qui, de son côté, obtenait sans problème ce ranking, « Architecture Of Loss » paraît un ton en-dessous de son prédécesseur. La faute à des mélodies moins planantes, partiellement, à une électronisation du processus d’écoute qui nuit quelque peu à la puissance et la majesté de l’orchestration, d’autre part, à la (trop) complexe destination de cet ensemble tout particulièrement. Notez toutefois qu’un album « loupé » (entre 25 paires de guillemets) de Valgeir Sigurdsson parvient toutefois à frapper aux portes du Top 10 de l’année, c’est dire si ce compositeur n’en reste pas moins un génie.
#01 : The Cinematic Orchestra – « In Motion #1″
#02 : Greg Haines – « Digressions »
#03 : Grizzly Bear – « Shields »
#04 : Sophie Hutchings – « Night Sky »
#05 : Jóhann Jóhannsson – « Copenhagen Dreams (OST) »
#06 : Hot Chip – « In Our Heads »
#08 : Max Richter – « The Four Seasons »
#09 : Dustin O’Halloran, Hauschka & Jóhann Jóhannsson – « Transcendentalism EP »
#10 : Sylvain Chauveau & Stephan Mathieu – « Palimpsest »
#11 : Valgeir Sigurðsson – « Architecture Of Loss »
#13 : Kite Hill – « Rest & Run »
#15 : Maxence Cyrin – « The Fantasist »
#17 : Sharon Van Etten – « Tramp »
#19 : Greg Haines – « Moments Eluding (Solo Piano 3) »
#20 : Balmorhea – « Stranger »